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jeudi 24 avril 2014

Ma retraite (2/2)

L'avant-dernier jour de ma retraite, j'avais l'impression d'avoir fini tout ce que j'étais venue faire.
Je ne te cacherai pas, ami lecteur, que, si le séjour a été positif dans son ensemble, les trois premiers jours ont été un peu durs, car ils m'ont montré les limites de mon évolution.
Mais, en même temps, je n'ai à m'en prendre qu'à moi-même, puisque pour l'instant, je garde ancrée en moi la croyance que le troisième jour est celui où on se plante. Un jour, je la changerai. Pour l'instant, elle me convient.
Non, je ne suis pas maso, mais je me réjouis parce que, comme ça, j'ai pu travailler sur chaque limite quand j'en prenais conscience.

Donc, le quatrième jour, j'avais réussi à faire tout ce que je voulais faire dans ce lieu : l'accepter entièrement, le partager et le remplir de mon amour.
Évidemment, la question est venue : "qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire demain ?"
Pas vraiment une peur. Au point où j'en étais, il ne m'en restait plus beaucoup…
La preuve, j'ai noté dans mon carnet : "Demain, c'est l'Aventure !"


photo © Aurélie Baconnet

Eh bien, c'est exactement ce qui s'est passé ! J'ai abordé "par hasard", une personne sur un bout de trottoir et nous avons passé un après-midi délicieux. Nous avons échangé sur la musique, la sculpture, la spiritualité ; tout cela dans un esprit de curiosité, d'ouverture et d'écoute. Nous n'étions pas d'accord sur tout, mais cela n'a posé aucun problème.
Ami lecteur, tu trouveras peut-être présomptueux de ma part d'employer le "nous". Mais, c'est que nous avons aussi parlé de cela : de notre plaisir à échanger, de notre gratitude de trouver quelqu'un pour parler de sujets aussi profonds et de notre joie partagée d'avoir fait connaissance.
Alors, vois-tu, ami lecteur, c'était la foi que j'étais allée chercher là-bas. Eh bien… je crois que je l'ai trouvée !


photo © Aurélie Baconnet

mardi 22 avril 2014

Ma retraite (1/2)

La semaine dernière, je suis partie en retraite. Seule, sans aucun moyen moderne de communication et dans un endroit où je ne connaissais personne.
L'une de mes peurs (vous savez, une peur : une projection de l'esprit, un truc qui n'existe pas mais qu'il crée, on se demande bien pourquoi), une de mes peurs, donc, était de m'ennuyer et de me demander au bout de deux jours ce que je faisais là.
Eh bien, cette peur-là a fait flop ! Je ne me suis pas ennuyée une seconde !


photo © Aurélie Baconnet
Par un heureux "hasard", il a fait très beau cette semaine-là. J'ai beaucoup marché : aller à l'abbatiale, retour de l'abbatiale ; aller au terrain de foot pour regarder l'abbatiale, retour ; tiens, si je retournais à l'abbatiale…
J'ai beaucoup médité (yes !).
J'ai très peu mangé.
J'ai un peu lu, et un peu travaillé aussi, pour moi.
J'ai discuté avec des gens dans la rue.
Mais surtout, chaque chose que j'ai faite, je l'ai faite par élan. Et non par obligation.
Aller à l'abbatiale le matin, ça, ce n'était pas difficile, car elle agit sur moi comme un aimant.
Mais ensuite, j'en partais quand j'en ressentais l'envie, je mangeais quand j'avais faim, je lisais ou travaillais le livre ou la conférence qui m'attirait à l'instant "t", je m'allongeais si j'étais fatiguée…
Oui, je sais, ami lecteur, ça fait un peu "elle a pris du bon temps loin de son boulot et de ses gosses, et elle est bien contente", mais, crois-moi, ce n'est pas cela du tout.
Car, en réalité, j'ai pris le temps de me retrouver avec moi-même, et de m'écouter. Et elle était là, ma peur principale : ne pas savoir quoi faire en ma seule compagnie, ne pas apprécier ce que j'allais trouver en m'écoutant, bref, n'ayons pas peur des mots : ne pas m'aimer !
Eh bien, je suis bien contente de le dire, cette peur-là a fait flop aussi !


photo © Aurélie Baconnet

Résultat : chaque trouvaille, chaque lecture, chaque rencontre est tombée au bon moment. Et ça, c'est vraiment du bonheur !

lundi 21 avril 2014

Il était une foi...

Un missionnaire espagnol qui visitait une île rencontra trois prêtres aztèques.
"De quelle façon priez-vous ? demanda-t-il.
- Nous ne connaissons qu'une seule prière, répondit l'un des Aztèques. Nous disons : "Dieu, Tu es trois, nous sommes trois. Aie pitié de nous."
- Belle oraison, dit le missionnaire. Mais ce n'est pas exactement la prière que Dieu entend. Je vais vous en apprendre une bien meilleure."
Le religieux leur enseigna une prière catholique et poursuivit sa route d'évangélisation. Des années plus tard, à bord du navire qui le ramenait en Espagne , il dut repasser par cette même île. Du tillac, il vit les trois prêtres sur le rivage et leur fit signe.
C'est alors que les trois hommes s'avancèrent dans sa direction en marchant sur l'eau.
"Père ! Père ! appela l'un d'eux en s'approchant du navire. Apprenez-nous de nouveau cette prière que Dieu entend ; nous n'avons pas réussi à nous la rappeler.
- Qu'importe", dit le missionnaire, voyant le miracle. Et il demanda pardon à Dieu pour n'avoir pas compris plus tôt qu'Il parlait toutes les langues.

Paulo COELHO, Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j'ai pleuré (Paris, Anne Carrière, 1995)

photo © Aurélie Baconnet

mardi 8 avril 2014

Prétentieuse ?

Je pense (et parfois, j'ose le dire tout haut), que j'obtiens toujours ce que je veux.

Certaines personnes se méprennent et me trouvent prétentieuse (tu vois, ami lecteur, je t’entends !). Il ne s'agit pas du tout de ça. En effet, je sais profondément et d'expérience que, pour obtenir une chose, il faut, il suffit (!) de la désirer ardemment.
Quand on envoie au monde en permanence la pensée consciente et inconsciente de quelque chose, quand on respire cette chose-là par tous les pores de sa peau, quand y penser nous procure une joie profonde, c'est que, profondément, on est en accord avec cette chose. Alors, par sympathie (au sens musical du terme), cette chose vient à nous, ou nous allons vers elle. Enfin, tout ça se rejoint !

Évidemment, je sais bien que, même si je me concentre très fort, une voiture ne va pas apparaître devant chez moi. Pourquoi je le sais ? Ben, parce que, en fait, je n'en ai pas vraiment envie. Je me débrouille très bien sans pour l'instant !

En revanche, si vous avez un désir ardent de quelque chose (à moi, ça ne m'arrive pas tous les jours, alors profitez-en !), exprimez-le. Faites fi du jugement des autres. Une fois qu'ils auront digéré leur jalousie, ils suivront votre exemple et ils seront bien plus heureux !

samedi 5 avril 2014

Mantra du moment

Lu dans le bulletin d'avril de Danielle Clermont :
« À chaque fois que je transmute la peur en amour, un miracle se produit ».
Elle me plaît, cette phrase ! Je l'adopte ! Parce que j'en ai pas mal à transmuter en ce moment, des peurs. Pas vous ?

vendredi 4 avril 2014

Massage du ventre

Encore un cadeau de la semaine dernière que je voudrais partager avec vous : le massage du ventre Qi Nei Zang.
Mon amie Olivia, qui le pratique à Versailles, m'en avait dit le plus grand bien.
Je confirme.

Avant de le vivre, on se demande ce qu'elle va bien pouvoir faire pendant 1h30 sur notre abdomen. Ah la la ! Je vous le dis, c'est un très beau travail, qui allie détente, physiologie et émotions.
J'ai été bluffée par les sons de la guérison et l'équilibrage des pouls chinois. Là encore, ça a décoiffé !

Si je n'en écris pas plus, c'est juste parce que ce que j'aurais à en dire est trop intime pour ce blog. Mais, ami lecteur, je veux bien te le murmurer à l'oreille, si tu t'approches.