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vendredi 29 août 2014

Travailler sur soi ? (3/3)

Être heureux n'est pas nécessairement confortable
J'emprunte son titre à Thomas d'Ansembourg, parce que je me sens en cohérence avec ses propos. J'aimerais toutefois préciser un peu ce qui n'est pas confortable. Pour moi, ce n'est pas d'être heureux. Être heureux, c'est confortable.
Mais le chemin. Chercher à être heureux. Ça, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on peut rencontrer des hauts et des bas (attention, ce n'est pas obligé, hein !).

Je dirais que plus on avance, plus on élève son niveau de conscience, et plus on retourne la situation rapidement et facilement. Parce qu'on apprend de chaque expérience, même si elle semble négative au premier abord. Même si elle ressemble à un échec.



Mais, est-ce que je vais changer, si je travaille sur moi ?
En fait, la vraie question est de savoir si les autres vont continuer à vous aimer, non ?!
Eh bien, cela dépend de ce qu'ils aiment chez vous.
S'ils aiment votre Être (votre Âme, votre Moi profond, vous l'appelez comme vous voulez), celui qu'ils voient à travers votre ego, alors, oui, ils vont continuer à vous aimer, parce que cette partie-là ne change jamais. C'est vous, vraiment. Et ça le restera toujours.
En revanche, si vous aviez fait des efforts jusque là pour vous adapter au regard des autres et que dorénavant vous ne jugez plus utile de faire ces efforts, là, je ne vous le cache pas, il y a des chances pour qu'ils n'aiment pas trop ça… mais bah ! On s'en fiche ! Dans ce cas, ce n'est pas vraiment vous qu'ils aimaient, donc ça n'a pas grande importance !
Et puis, vous allez vous mettre à rencontrer des gens qui apprécient votre Être, et là, vous allez voir, c'est le bonheur !!!

Durant cette année, de profonds changements sont intervenus dans ma vie, au point que plusieurs de mes proches se sont inquiétés de me voir me disperser, me perdre.
Ce qui a changé, réellement, ce n'est pas moi.
Ce qui a changé, c'est que je connecte dorénavant beaucoup plus facilement avec mon Être, c'est que je lâche petit à petit des masques et des vêtements que j'avais endossés pour me faire aimer.
Eh bien, ami lecteur, je te le dis, pour moi c'est bien plus confortable !!

samedi 23 août 2014

Travailler sur soi ? (2/3)

Mais pourquoi ?
C'est vrai, ça ! Pourquoi on ne pourrait pas juste vivre, et puis c'est tout ?!
Au point où j'en suis, je crois que nous sommes incarnés sur cette terre pour vivre des expériences, et que le but de ces expériences est de nous amener vers davantage de conscience.
Je crois également que ce n'est pas la première fois, pour la plupart d'entre nous, que nous nous incarnons dans ce but. Peut-être les fois précédentes était-il possible de "juste vivre et puis c'est tout". Je n'ai pas de souvenirs de mes "fois précédentes". Juste des intuitions quand je suis dans certains endroits…


photo © AB, digne fille de sa mère ;-)
Bref, peut-être que les fois précédentes, il suffisait de se laisser porter par la vie. Aujourd'hui, pour ma part, je ressens le besoin pressant d'avancer.
Et, si je parviens parfois à le faire toute seule (yes !), j'ai la sensation d'aller plus vite en me faisant aider par un thérapeute.

Quel est le rôle du thérapeute ?
Pour répondre à cette question, je suis à la fois juge et partie, me direz-vous. Je vous répondrais que j'expérimente les deux places, et que cela enrichit doublement mon regard.
Je sais d'expérience que lorsque l'on est prêt à "lâcher" quelque chose (une peur, un bagage dont on n'a plus besoin, une culpabilité…) et que l'on prend un RV chez un thérapeute, le travail commence avant le RV. Quand il était en activité, j'allais chez un médecin homéopathe que je trouvais très très fort, et dès que je prenais RV pour un de mes enfants ou pour moi, le plus souvent nous étions guéris avant d'y aller !

Et alors, et si on n'y allait pas ?
Je dirais que si le problème est "superficiel" et qu'on est prêt à le lâcher (comme on lâche une béquille pour marcher librement), ça peut fonctionner.
En revanche, si le problème se situe à un niveau plus profond, l'aide que le thérapeute peut nous apporter, grâce à une élévation de notre niveau vibratoire, nous permettra de régler le problème plus rapidement. Peut-être en une séance, peut-être en plusieurs.

Ce que je crois, c'est que c'est la personne qui consulte qui travaille. Le fait d'avancer, et la vitesse de cette avancée, sont de sa propre responsabilité et de son choix. Toujours.
Le rôle du thérapeute est de l'accompagner, avec amour.

jeudi 21 août 2014

Travailler sur soi ? Pourquoi ? (1/3)

Mon expérience personnelle
Cela fait 10 ans maintenant que je "travaille" sur moi.
La première fois que je suis allée voir une kinésiologue, c'était peu après la naissance de mon premier enfant. Quand je le mettais au sein, je voyais du noir. Juste du noir. Tout noir.
Bref, ça n'allait pas très fort !
Quelqu'un en qui j'avais confiance m'a parlé de cette technique. A l'issue de la séance, le problème était réglé. Et j'avais appris des choses intéressantes sur moi.
Alors je me suis dit que, peut-être, je pourrais essayer de régler d'autres problèmes de la même façon. Ce que j'ai fait, et toujours en apprenant des choses intéressantes sur moi.

Cela a duré plusieurs années, à raison de quelques séances par an, plus ou moins, selon les besoins. Puis, un jour, la praticienne m'a dit "vous avez besoin d'écouter votre lumière intérieure". Je me suis dit : "OK, ça, elle me l'a déjà dit la dernière fois". Eh bien, le crois-tu ami lecteur, ça n'a pas été la dernière fois qu'elle me l'a dit !
C'est que, voilà, après avoir enlevé les couches superficielles, on était arrivé au cœur du problème. Et que le cœur du problème, on ne le règle pas en une séance (en tout cas, je n'étais pas prête à le faire !).
Ce passage-là est un peu désespérant… mais ce n'est qu'un passage.

Et puis est arrivée cette année.
Autrement dit, pour moi, un coup d'accélérateur digne d'un film de science-fiction.
Heureusement, entre temps, je m'étais appropriée des outils dont je pouvais me servir toute seule : gestion de la pensée, circuits de 5 points, bonshommes allumettes, qi gong, méditation, psychologie positive…
Toutefois, j'ai éprouvé le besoin de consulter différents praticiens car la situation était réellement inconfortable, non seulement pour moi, mais également pour d'autres personnes, et j'ai cherché dans tous les sens à faire avancer les choses. Je vous ai fait part de quelques-unes de mes expériences (ici par exemple, ou ici), mais ce n'est que la partie émergée de l'iceberg !



Au point où j'en suis aujourd'hui, je me sens heureuse et sereine, bien plus qu'à aucun autre moment de ma vie. Cela ne veut pas dire que je n'éprouve aucun doute, aucune angoisse, que mes choix sont tous faciles, mais j'ai maintenant une technique éprouvée : je regarde la situation inconfortable, et j'accueille ce qu'elle me dit.
J'ai appris que ce que je ne supportais pas chez les autres, c'était juste ce que je n'aimais pas chez moi ; je profite donc des relations inconfortables pour apprendre à m'aimer davantage. J'ai appris par expérience que la vie nous envoie des signes pour nous encourager dans notre voie, ou pour nous avertir que nous ne sommes plus sur le chemin qui nous mène vers notre lumière. Alors, j'essaye d'ouvrir l'œil et le bon (celui du cœur !). Si le sujet vous intéresse, lisez (ou relisez) l'Alchimiste, de Paulo Coelho.
J'ai appris que je pouvais choisir mes croyances, et qu'elles déterminaient ma vie. Donc, je suis actrice de ma vie, complètement.
Enfin, j'ai appris que la vie ne nous envoie aucune épreuve que nous ne soyons pas apte à digérer, pour en tirer du positif.

Et vous, vous "travaillez" sur vous ? Si oui, qu'est-ce que ça vous apporte ?

mercredi 20 août 2014

Le retour !

Cher ami lecteur, je t'ai délaissé.
Complètement.
Me pardonneras-tu ?

C'est que, vois-tu, cette année 2014 n'est pas de tout repos pour moi. Depuis un an environ, je suis secouée comme un prunier. Je sais bien que c'est pour la bonne cause : pour faire tomber mes peurs. Mais certaines résistent !
Du coup, j'ai eu des hauts et des bas... et pas très envie de te faire part de mes bas.

Au point où j'en suis aujourd'hui, je dirais que depuis un an, plusieurs des repères que j'avais dans ma vie se sont écroulés. J'étais pourtant bien sûre qu'ils étaient solides... bizarre ! Cela m'a finalement permis de m'appuyer sur le seul repère qui tienne, et que j'avais pourtant négligé jusque là : moi.
Du coup, maintenant, quand ça bouge, je reprends plus vite mon équilibre. Ouf !

C'est un peu comme si, au fur et à mesure des expériences que j'ai vécues cette année, j'avais enlevé une couche de papier journal, ou de papier de soie. Tous ces papiers qui enveloppent notre lumière intérieure, qui sont censés la protéger... mais de quoi ?
Alors, voilà ! j'ai décidé que ma lumière intérieure, je ne la considérais plus comme fragile et à protéger, mais au contraire comme vivante et apte à rayonner.
Alors, bien sûr, il reste certainement quelques couches de papier à enlever... mais le processus est lancé !