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lundi 25 mai 2015

Le jour où j'ai décidé de ne pas travailler

Hier je me suis levée avec une drôle d’idée en tête. Une idée dérangeante, une idée insistante : « Aujourd’hui, je ne travaille pas ».
En même temps, c’était dimanche. Mais d’habitude, ce n’est pas ça qui m’arrête.
Il faut dire que la veille, j’avais bossé jusqu’à 1h du matin. Et que ce n’était pas le seul soir de la semaine, même si c’était en agréable compagnie.
Overdose.



Dans ma vie, jusque-là, j’ai exercé plusieurs activités dont le dénominateur commun était le plaisir que j’y prenais.
J’ai toujours aimé mon travail. C’était une condition sine qua non pour l’exercer. Merci Papa pour cet exemple !
Et aujourd'hui, j'adore mon travail ! Il me procure de grandes joies.

Pendant longtemps, j’ai été prof de flûte. Horaires décalés, vacances scolaires, temps plein à 20h par semaine, beaucoup de travail à la maison, donc invisible… il n’en fallait pas davantage pour que certaines personnes (le monde entier moins les profs d’instruments ;-)) considèrent que je ne travaillais pas. Pas vraiment. Et je n’étais pas consciente, à l’époque, qu’ils étaient mes merveilleux miroirs.

Aujourd’hui je suis « à mon compte ». Le monde entier moins les entrepreneurs considère donc que je travaille quand je veux, voire si je veux.
Et en plus, je donne des concerts… 
Bon, c’est pas vraiment du travail, vu que c’est le samedi soir ou le dimanche. Si ???!

  
Hier, donc, je n’ai pas travaillé. Je n’ai pas allumé l’ordinateur. Je n’ai pas pris ma flûte.
Bon, je vous le dis tout de suite, je ne me suis pas ennuyée.
J’ai fait deux machines, j’ai ouvert une fenêtre dans un tipi, j’ai bien avancé un « je ne sais quoi » que je crée en ce moment, j’ai emmené 5 enfants goûter au canal, j’ai nettoyé un peu le jardin, j’ai pris des photos, je me suis même allongée un peu.
Bon, je l’avoue, je n’ai pas réussi à ne pas penser au travail. Mais je n’ai rien écrit, j’ai juste laissé infuser.



Qu’est-ce que je tire comme enseignements de cette journée ?
J’ai été étonnée des « merci » et « s’il-te-plaît » que j’ai reçu des enfants. Je me suis dit que je devais vraiment être beaucoup plus détendue pour qu’ils me parlent comme ça, mes merveilleux miroirs.

Je me suis dit aussi que je devrais peut-être organiser mes journées un peu plus. Genre le lundi je travaille pour les Echos de Soi, le mardi je cherche des concerts pour moi, le mercredi j’écris dans mon blog, le jeudi je m’occupe de Fontenay Zen et le vendredi je développe mon activité de thérapeute. Parce que le samedi et le dimanche, je ne peux pas, je travaille ! :-D
Ah mince ! J’ai oublié la journée OFF !
Bon, comme je marche plutôt à l’instinct, il y a peu de chances que ça marche…
En même temps, mettre des limites, poser le cadre… ça me tente assez en ce moment.
Je vous tiens au courant !
C’est un chantier en cours, cette histoire de travail…

Bon, je vous laisse ! Je prends ma flûte et je file aux Echos de Soi. Je travaille cet après-midi.
Ah bon, c’est un jour férié aujourd’hui ?! Oups !

jeudi 14 mai 2015

Ma "première fois" de Reine


photo © Aurélie B
Samedi dernier, j’ai vécu une expérience d’une sensualité extraordinaire.
J’avais les yeux fermés et tous les autres sens en éveil.
Les pieds dans l’herbe.
Les cheveux au vent.
J’étais guidée par une voix douce et j’ai fait des choses que je n’aurais jamais pensé faire un jour. Et ces choses-là m’ont provoqué un plaisir… que je n’avais jamais éprouvé jusque-là.

Allez ! Je ne te fais pas languir plus longtemps ami lecteur, je sens que tu es prêt à exploser !
Samedi dernier, j’ai bu du vin pour la première fois.
(Ceux qui me connaissent ont déjà les fesses par terre.)
Ah mais attention ! Pas n’importe comment ! C’est le « comment » qui est intéressant.

Vous me direz, boire du vin pour la première fois, à 40 ans, il était temps que je m’y mette.
Eh bien, je vous le dis, attendre 40 ans pour vivre une première fois de cette intensité, ça valait vraiment le coup, et ça remet des pendules à l'heure.
Bon, pour ma décharge, je dois avouer que je partais de loin, de très loin même : un a priori plus que négatif sur cette boisson, genre « Le vin, ça pue ! », « L’alcool, bouh ! C’est mauvais pour la santé, et ça ne rend pas intelligent. », « En plus, c’est rempli de pesticides. »… ah ben oui, quand j’ai des a priori, j’ai des a priori !

Donc, samedi dernier, à la journée Vin & Bien-être de Cadillac où je donnais mon Sacré Concert !, j’ai participé à un atelier de dégustation avec Jenny Lloret.

Bon, il faut que je vous confie (parce que peut-être que c’est votre cas aussi) qu'en plus d'être repoussée par le vin, je n’étais pas non plus attirée-attirée par la sophrologie.
Mais non, je ne suis pas maso !
Mais quand c’est Jenny qui vous le propose, vous ne pouvez pas refuser (vous comprendrez quand vous la connaîtrez)… et puis je suis dans une période d’ouverture, je vous rappelle ;-)

Me voilà donc partie pour une aventure incroyable. J’ai senti mes a priori s’envoler dans la brise légère, j’ai entendu le vin murmurer à mon oreille et j’ai aimé le sentir dans ma bouche. Dieu que j'ai aimé ça !

Bon, je ne vous dis pas tout, ce ne serait pas convenable.
Mais je vous le montre, si vous y tenez ;-)


photo © Olivier Nabais
Si vous passez par la Gironde et que vous avez envie de vivre une expérience inoubliable, contactez Jenny Lloret de ma part.
Si vous avez juste envie de boire un vin délicieux, fabriqué avec amour et sans pesticides, c’est par ici ! Il est livré dans toute la France.